Ce lundi 20 février, nous étions présent.e.s par le biais de Bénédicte Monville et de Géraldine, militante EELV contre la répression syndicale devant le tribunal de Melun pour soutenir Laurent, licencié par Transdev après avoir fait grève
Militant syndical de nombreux mouvements contre la casse des conditions de travail, le licenciement de Laurent après 22 ans de service s’inscrit dans une politique de répression syndicale de la direction de Transdev pour écarter les militants, tuer les luttes et faire peur aux salariés.
Pour rappel,
les nouveaux contrats de délégation de service public passés entre les opérateurs de trans- port et Île de France Mobilité (IDFM) pour le compte de la Région Île de France, compétente sur l’organisation des transports dans notre région dégradent les conditions de travail de ces salarié.e.s:
– temps de travail allongé, 40 heures de travail par semaine en moyenne au lieu de 35 heures avant la mise en œuvre de ces nouveaux contrats
– temps de travail contraint : imposition de doubles vacations
– transfert de salarié·es contraint : ils ou elles peuvent être envoyé·es travailler ailleurs et loin de
leur lieu de travail habituel
– mise en place du « temps indemnisé » : heures de travail non comptabilisées dans le temps de
travail et payée 50% moins cher
– imposition de cadences intenables qui nuisent à la qualité du service : il n’est pas rare que l’ordre
soit donné à un chauffeur-chauffeuse de retourner à son point de départ, alors qu’il ou elle n’a pas fini sa rotation et il est fréquent que les usager·es se plaignent de voir des bus leur passer sous le nez sans marquer l’arrêt (ordre de haut le pied).
Monsieur le Préfet Lionel Beffre Préfecture de Seine-et-Marne 12 rue des Saint-Pères 77000 Melun
– La productivité des salarié·es a été multipliée par 1,5 alors que leur rémunération diminue. Un chauffeur qui effectuait il y a dix ans des rotations de 90 kilomètres, parcourt aujourd’hui 130 kilomètres
– des locaux inadaptés, mal entretenus et sous-dimensionnés : à Vaux-Le-Pénil deux toilettes fonc- tionnent pour près de 300 salariés et la salle de repos des 200 conducteurs ou conductrices (en moyenne) mesure environs 15 m2 et compte deux canapés
– etc.
EELV Melun et les élu.e.s et militant.e.s écologistes étaient présent.e.s dès le début du combat social par la visite de Ghislaine Senée, présidente du Pôle Ecologiste Conseil Régional d’Ile-de-France et Bénédicte Monville et nous continuerons à défendre tous ces salarié.e.s et ce service public des transports publics qui est un enjeu majeur de justice sociale et écologique.
Le combat continue !